Lundi 21/05/2007
Le Maroc a été parmi les premiers pays signataires du Protocole sur la prévention des risques biotechnologiques, à Carthagène (Espagne) en 2000, le considérant comme une suite logique à la convention pour la vie sur terre dont il est l'un des précurseurs, a affirmé le ministre de l'aménagement du territoire, de l'eau et de l'environnement, M. Mohamed El Yazghi.
M. El Yazghi a souligné l'importance capitale des biotechnologies modernes notamment dans le domaine de la santé humaine. "La découverte de l'insuline et de vaccins d'origine OGM constitue un grand apport pour l'humanité", a-t-il affirmé. Ces découvertes "peuvent également servir l'environnement, le traitement des eaux usées et les rejets liquides de manière générale", a-t-il ajouté.
Pour sa part, le président de l'université Sidi Mohammed Ben Abdellah de Fès, M. Taoufik Ouazzani Chahdi, a rappelé que l'université, consciente du rôle dévolu à la recherche scientifique et à la formation des compétences, a pris toute la mesure du concept de ce protocole.
Il a, dans ce cadre, souligné que les universités de Sidi Mohammed Ben Abdellah (Fès), Moulay Ismail (Meknès) et Al-Akhawayne (Ifrane) se trouvent désormais associées dans un triangle universitaire appelé MAVRIT, visant notamment la mise en commun des moyens humains et des ressources matérielles pour la promotion de la recherche, ajoutant que les trois universités ont décidé de focaliser leurs efforts de recherche sur quatre thématiques d'excellence, reconnues comme génératrices d'emploi et de valeur ajoutée.
"L'environnement et les biotechnologies figurent parmi ces quatre thématiques, une manière pour ce triangle d'exprimer avec force et de traduire dans les faits, les objectifs du protocole de Carthagène", a-t-il dit.
Cette rencontre de deux jours connaît la participation de plusieurs experts de la biosécurité, représentant la Libye, la Tunisie, la Mauritanie, le Sénégal et le Maroc.